contenu de l'article
Pourquoi il n’a pas la capacité de le faire ? Parce que l’environnement n’est pas favorable, l’hygiène de vie n’est pas favorable.
Bonjour, c’est Raphaël Perez, votre coach en santé naturelle. Bienvenue pour ce 33ème numéro de mon défi Une vidéo par jour pendant 2 mois. Aujourd’hui, je vous parle de sclérose en plaque.
La sclérose en plaque est une maladie de plus en plus répandue sur la planète.
Elle concerne environ 2,3 millions de personnes dans le monde.
Pour pouvoir agir efficacement sur la maladie, il faut en comprendre les causes et savoir que selon les causes, nous n’allons pas agir de la même manière.
Il y a trois causes principales :
- L’alimentation et l’hygiène de vie
- Le facteur émotionnel
- La vaccination
La vaccination, parce qu’elle provoque un état de surmenage intense du corps et du système immunitaire.
Il faut savoir également que la sclérose en plaque peut être un signe de la maladie de lyme. A ne pas négliger.
Aujourd’hui, je vais me consacrer au premier problème, à la première cause :
Alimentation, hygiène de vie, puisque chaque cause d’avoir une prise en charge spécifique.
Il faut d’abord comprendre comment fonctionne la sclérose en plaque.
La Sclérose en plaques : Qu’est ce que c’est comme maladie ?
La sclérose en plaque est une maladie auto-immune, c’est-à-dire une maladie qui fait intervenir notre système immunitaire, qui produit des anticorps et ces anticorps vont être dirigés contre une partie de notre corps, en l’occurrence la myéline.
La myéline, c’est une partie qui entoure les nerfs, une gaine protectrice autour du nerf. Cette gaine protectrice permet, d’une part, de protéger le nerf mais surtout lui permet de pouvoir communiquer, transmettre l’information rapidement et efficacement.
Lorsqu’il y a une phase de poussée de sclérose en plaque, la myéline se réduit et des fois disparaît. C’est ce qu’on va appeler la démyélinisation.
Et cette démyélinisation fait que le nerf est beaucoup plus fragile. Il va s’enflammer et la communication de l’information va être altérée, et parfois totalement coupée.
Et cela va générer des symptômes au niveau de chaque zone concernée par le système nerveux central, puisque le système nerveux central peut concerner :
La vision donc on aura une baisse de la vision.
L’ouïe, on aura une baisse de l’audition.
Le mouvement, on pourra avoir des tremblements ou une difficulté à marcher et tout un tas de symptômes qui peut s’installer à la suite d’une phase de poussée.
Normalement, à la suite d’une phase de poussée, l’organisme a la capacité de récupérer et de récupérer totalement, c’est-à-dire qu’il va être capable de produire suffisamment de myéline pour ramener la situation à la normale.
Et Donc, on a une phase de poussée, une phase de crise et, après, les symptômes qui s’atténuent et tout revient à la normale.
Malheureusement, le plus souvent, mois après mois, année après année, les phases de pousser reviennent et le corps n’a pas la capacité de ramener la situation à la normale, de réparer suffisamment la myéline.
Pourquoi n’a-t-il pas la capacité de le faire ?
Parce que l’environnement n’est pas favorable, l’hygiène de vie n’est pas favorable. Et donc, petit à petit, il y a des séquelles, des handicaps qui commencent à s’installer.
Et souvent, c’est l’escalade parce que la situation se détériore puis se détériore puis se détériore, et les handicaps grandissent année après année.
Et on me pose souvent la question : mais peut-on guérir de la sclérose en plaques ?
Oui, c’est possible ! A une condition : d’agir sur la cause.
Et si nous sommes sur l’alimentation et l’hygiène de vie, il va falloir agir sur la cause alimentation et hygiène de vie.
Lorsque nous avons une maladie auto-immune, qui est déclenchée par l’alimentation et l’hygiène de vie, il y a généralement un trio qui revient systématiquement :
- Mauvaise digestion
- Intestins poreux
- Flore intestinale déséquilibrée.
Pourquoi est ce que l’on retrouve ce trio ?
Tout d’abord, parce que la mauvaise digestion fait que nous allons avoir des fragments alimentaires mal digérés dans l’intestin.
Ces fragments alimentaires mal digérés peuvent passer la barrière intestinale et lorsqu’ils passent la barrière intestinale, notre corps va faire intervenir le système immunitaire pour se protéger de ces substances, qui ne devraient pas être présentes dans le sang.
Deuxième chose, le déséquilibre de la flore intestinale.
La flore intestinale joue un rôle important dans la régulation du fonctionnement du système immunitaire. Lorsqu’elle est déséquilibrée, il va y avoir des perturbations au niveau du système immunitaire et parfois des réactions exacerbées.
Et lorsque l’intestin est enflammé et devient poreux, il y a beaucoup plus de substances, de fragments alimentaires mal digérés qui pénètrent dans le corps.
Alors dans cette situation, notre corps fait intervenir le système immunitaire de manière de plus en plus importante. Et lorsque la situation devient problématique pour l’organisme, c’est-à-dire que cette situation et présente de manière chronique, le corps tire la sonnette d’alarme.
Et la sonnette d’alarme c’est :
STOP ! Je ne peux plus supporter cette situation, je ne peux plus supporter ces aliments.
Et il y a une forme d’intolérance alimentaire qui se crée. Une véritable intolérance alimentaire. Elle n’est pas spécifique à un aliment.
Mais en tout cas, c’est un peu le facteur qui apparaît : intolérance alimentaire, c’est la même chose.
Donc, on peut voir les produits laitiers. C’est assez fréquent. Mais on peut aussi voir le gluten ou d’autres aliments qui peuvent être concernés.
Donc la digestion, premier facteur important. Alors mon premier conseil : c’est bien sûr, il va falloir améliorer la digestion. Améliorer la digestion, en travaillant sur la mastication, sur l’environnement digestif, l’environnement digestif par les compatibilités alimentaires. Je vous en ai déjà parlé. J’ai fait une vidéo sur ce sujet.
Je vous incite si vous ne l’avez pas déjà vu à aller voir cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Hd2fQFzyb98
Vous pouvez également agir sur l’environnement dans lequel vous prenez vos repas pour améliorer la digestion, pour être dans un environnement plus calme.
La deuxième chose : Si nous sommes dans une phase auto-immune, c’est qu’il y a de l’inflammation.
Qui dit inflammation, dit qu’il va falloir calmer l’inflammation. Pour calmer l’inflammation, je recommande le régime crétois. On peut travailler de plein de manières, mais le régime crétois me plaît beaucoup.
Le livre que je viens vous montrer est un livre que j’ai écrit : » Votre santé avec l’authentique régime crétois « .
L’intérêt du régime crétois, c’est qu’on va apaiser l’inflammation par l’alimentation.
Et je vous ai dit, je ne sais que si je vous l’ai dit d’ailleurs, que la sclérose en plaque est plus fréquente quand on s’éloigne de l’équateur et des zones tropicales.
En s’éloignant de l’équateur et des zones tropicales, plusieurs choses peuvent apparaître ; au niveau alimentaire je parle.
- On diminue la quantité de végétaux qui sont consommés.
- On augmente la quantité de produits animaux : viandes, poissons, produits laitiers.
Et Ça c’est très intéressant, parce que nous pouvons constater même au sein d’un même pays, où la fréquence de la sclérose en plaque est très importante, que à l’intérieur des terres, là où on consomme plus de viande par exemple, on est plus touché, plus concerné que sur les côtes on consomme plus de poisson.
Donc les produits laitiers posent problème, mais également la consommation de viande posera plus de problème par rapport à la consommation de poisson.
Et cela s’explique par la présence de graisses contenue dans ces produits.
Les graisses des poissons sont généralement plus intéressantes pour notre corps que les graisses des viandes.
Ensuite, il peut y avoir d’autres problématiques sur le plan alimentaire.
Le sel ; Le sel va exacerber les réactions auto-immunes, va favoriser des phases de poussée.Et le sel, nous en consommons beaucoup aujourd’hui :
dans les préparations industrielles mais également dans le fromage, dans le pain.
Il faut savoir qu’un français, par exemple, consomme en moyenne environ 8 grammes de sel par jour, un peu moins pour une femme. Les besoins du corps sont environ 1 g par jour.
Donc vous pouvez constater qu’il y a une surconsommation vraiment très importante Ensuite, tout qui favorise l’inflammation. Bien évidemment, les préparations industrielles. Tous les plats industriels peuvent favoriser un état inflammatoire de l’organisme.
Dans une consommation alimentaire qui se rapproche du régime crétois, va réduire les préparations industrielles. Nous allons aller beaucoup plus vers des aliments bruts. Nous allons également réduire les produits animaux. Moins de viandes, moins de poissons, moins de produits laitiers.
Tout cet ensemble va être favorable. Ça, c’est mon deuxième conseil.
Le premier, c’est agir sur la digestion. Le deuxième, c’est agir sur l’alimentation pour réduire l’état inflammatoire donc une alimentation plutôt anti-inflammatoire.
Mon troisième conseil, ça va être d’agir sur l’allégement alimentaire.
Dans le régime crétois, on en parle avec les journées de jeûne. Concrètement, ce sont des journées où on mange moins. On peut faire des journées de jeûne complet. C’est possible.
Et le régime crétois traditionnel, il y a aussi des périodes alimentaires où on ne mange pas beaucoup et où on supprime certains aliments, principalement, entre autres, les aliments carnés, les aliments animaux.
Et donc pendant ces périodes, qui peuvent durer plusieurs semaines, il y a un allègement alimentaire et cela peut être d’un grand secours pour vous aider en cas de sclérose en plaque.
Mon quatrième conseil va concerner le repos.
La nuit, lorsque nous dormons, lorsque nous nous reposons, c’est là que notre corps produit de la myéline. Le problème dans la sclérose en plaque, l’un des problèmes majeurs, c’est que notre corps n’a pas la capacité de récupérer, de produire suffisamment de myéline pour récupérer après une phase de crise.
Il va falloir peut-être travailler aussi plus sur le repos. Ça va être complémentaire du reste. Se reposer plus, dormir plus.
Et le manque de repos, aujourd’hui, est un mal chronique de notre société moderne.
Ensuite, il y a encore une chose intéressante. comme je vous ai dit il y a des disparités très importantes au niveau géographique mais quand je me dis très importantes c’est, par exemple, en Amérique du nord, c’est 140 cas pour 100 000 habitants. En Europe 108 pour 100 000 habitants.
C’est déjà un peu moins important, mais en Europe il y a de fortes disparités.
Par exemple, en suède on est à 189 cas pour 100 000 habitants, alors qu’en Albanie 22 cas pour 100 000 habitants. Ce sont des différences énormes.
Et c’est encore plus énorme si on compare ce que je vous ai donné comme chiffres à ce qu’il y a en Afrique subsaharienne ou encore en Asie orientale, où on est à peine au-dessus de 2 cas pour 100 000 habitants.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de cette différence.
Alors oui, il y a des choses au niveau alimentaire, il y a des choses au niveau de l’hygiène de vie, bien évidemment, mais aussi il y à un autre facteur.
Je vous ai parlé que la myéline, c’est la gaine qui entoure le nerf. Un nerf, c’est un petit peu comme un fil électrique. Un fil électrique, lorsqu’il subit une surtension, il a le risque de faire fondre la gaine qui est autour.
Lorsque notre système nerveux dans un état de surtension par le stress, par le manque de récupération, par l’alimentation, par tout ce qui peut créer de la surtension ou un manque de récupération, on peut fragiliser cette gaine de myéline et faire en sorte qu’elle s’atténue, qu’elle diminue en d’épaisseur.
Si elle se diminue en épaisseur, forcément l’organisme est plus fragile à ce niveau.
Et l’une des choses qui est importante, lorsque nous sommes dans des régions chaudes du monde, donc les régions intertropicales ou lorsque nous sommes éloignés ces régions mais plutôt dans des périodes chaudes, nous avons plus tendance à être en contact direct avec la nature, à marcher pieds nus par terre sur le sol dans la terre, sur l’herbe.
Lorsqu’il fait froid, nous sortons moins, nous sont moins en contact direct avec la nature. Nous marchons souvent avec des chaussures qui vous isolent du sol. Nous sommes dans des maisons, nous sommes isolés du sol.
Nous vivons dans des voitures, ou nous nous déplaçons plutôt dans des voitures, qui sont également isolées du sol.
Donc nous n’avons plus la conduction électrique qui nous rattache à la terre, qui permet d’évacuer un surplus de surcharge électrique dans notre corps.
Dans votre maison, pour éviter la surcharge vous avez une prise terre, qui permet d’évacuer le surplus à la terre.
Dans votre corps, si vous n’êtes plus reliée à la terre vous avez également cette situation de surcharge qui peut apparaître.
Mon cinquième conseil, c’est de retrouver ce contact à la terre, d’être plus en contact avec la nature, de vous allonger par terre, de marcher pieds nus par terre ça va aussi aider.
Je vous rappelle les cinq conseils que je vous donne dans cette vidéo :
- Améliorer la digestion
- Atténuer l’inflammation par l’alimentation
- Agir par des phases alimentaires allégées, plus ou moins longues, qui peuvent être plus ou moins restrictives et si vous aller jusqu’au jeûne et que vous avez besoin d’être accompagné, il y a des accompagnements qui sont possibles dans des stages.
Moi, je fais aussi beaucoup d’accompagnement à distance donc c’est possible de faire des choses à ce niveau. - Il y a également un autre axe à pas négliger : c’est le repos, le sommeil, la récupération.
- Et mon dernier conseil, remettez-vous en contact à la terre.
J’espère que cette vidéo vous aura aidé à mieux comprendre votre maladie, si vous êtes concerné par cette cause alimentation, hygiène de vie pour votre sclérose en plaque.
J’espère que vous pourrez prendre mieux soin de vous, de votre santé avec cela.