Dans le cadre de ses négociations avec Québec, la FIQ demande d’éliminer les heures supplémentaires obligatoires et le recours au personnel des agences privées de placement. Elle revendique aussi un engagement du gouvernement d’adopter une loi sur les ratios infirmière-patients.
Publié à 10h19
Au plan salarial, la Fédération interprofessionnelle de la santé réclame l’Indice des prix à la consommation plus 4 % d’augmentation pour l’année 2023, l’IPC plus 4 % en 2024 et l’IPC plus 4 % en 2025. Elle demande aussi un rattrapage pour la présente année, à cause de l’inflation.
« Les attentes des professionnelles en soins sont très, très, très élevées… probablement même à la même hauteur que l’ensemble des sacrifices qu’elles font depuis beaucoup trop longtemps », a lancé la présidente de la FIQ, Julie Bouchard, en s’adressant à des membres réunis à Québec à l’occasion du dépôt officiel de ces demandes.
La FIQ revendique également qu’un poste à temps complet puisse se déployer sur quatre jours plutôt que cinq.
Elle réclame aussi des améliorations aux vacances et à l’affichage des horaires. Elle insiste pour que les horaires soient affichés au moins deux semaines à l’avance.
L’organisation syndicale représente 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins, soit la grande majorité d’entre elles. La FIQ ne fait pas partie du front commun et mènera donc sa propre négociation avec le gouvernement du Québec.
Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance le 31 mars prochain. Québec doit déposer ses offres dans les prochaines semaines. Les négociations devraient débuter après les Fêtes.