Après le Royaume-Uni, l’Espagne et le Portugal, c’est au tour du Québec d’enquêter sur une dizaine de cas suspects de variole du singe ou « monkeypox ».
Publié à 20h49
« Pour le moment le Québec n’a aucun cas confirmé de Monkeypox, mais nous enquêtons sur une dizaine de cas de lésions ulcéreuses génitales », a indiqué à La Presse la porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux, Marjorie Larouche. Le ministère a également été avisé qu’une personne ayant eu un diagnostic de variole du singe a voyagé au Québec.
De son côté, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) dit suivre la situation de près, tout en assurant qu’aucun cas n’a été signalé à l’Agence pour le moment.
« L’ASPC a alerté les autorités provinciales et territoriales de la santé publique et les partenaires de laboratoire de tout le Canada pour qu’ils soient vigilants et enquêtent sur tout cas potentiel », a indiqué la porte-parole de l’agence, Anna Maddison.
L’Europe également touchée
Depuis le 6 mai, sept cas de variole du singe ont été identifiés au Royaume-Uni. L’Espagne et le Portugal ont à leur tour annoncé mercredi avoir recensé plus d’une quarantaine de cas suspects ou confirmés de variole du singe.
La variole du singe est généralement transmise des animaux aux humains. « La transmission interhumaine peut se faire par contact avec des fluides corporels, des lésions sur la peau ou sur les surfaces muqueuses internes et des gouttelettes respiratoires », a indiqué Mme Maddison.
Les symptômes les plus fréquents de cette infection sont la fièvre, le mal de tête, les douleurs musculaires, le mal de dos, les ganglions lymphatiques enflés, des frissons et de la fatigue. Des éruptions cutanées peuvent également survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d’autres parties du corps donc les parties génitales.
Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, mais l’infection virale se guérit d’elle-même, les symptômes disparaissant généralement spontanément dans les 14 à 21 jours.
Avec l’Agence France-Presse