(Montréal) Des services ambulanciers s’inquiètent des répercussions des fermetures des urgences des hôpitaux, qui allongent les délais pour les ambulanciers et les patients. Et eux aussi manquent de personnel.
Dessercom, qui dessert les municipalités de Québec, Drummondville, Granby, Coaticook, Amos, La Sarre, Lac-Mégantic, Lévis et Rawdon, entre autres, s’inquiète particulièrement du fait que des urgences d’hôpitaux ont dû être fermées temporairement, récemment, par manque d’infirmières.
Cela a pour conséquence de devoir détourner les ambulances vers des hôpitaux plus éloignés, donc d’allonger les délais de transport des patients de plusieurs minutes, parfois.
En entrevue jeudi, Francis Brisebois, coordonnateur aux communications de Dessercom, a rappelé que même lorsqu’ils arrivent à l’hôpital, les paramédicaux ne peuvent pas y laisser simplement le patient qu’ils transportent et repartir sur la route. Ils doivent rester avec le patient jusqu’à ce que l’hôpital le prenne en charge, ce qui peut prendre plusieurs heures. Cela fait donc moins de paramédicaux sur la route.
Il déplore aussi qu’encore aujourd’hui, des gens demandent une ambulance pour un mal de dos ou des problèmes de santé qui ne sont pas urgents. Il rappelle que ces personnes peuvent composer le 811, communiquer avec une clinique médicale ou même un pharmacien, dans certains cas.