L’épidémie de variole du singe touche actuellement « très majoritairement les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes », explique Nathan Pfeifer Smadja, de l’hôpital parisien Bichat. Les chercheurs peuvent l’affirmer après avoir observé que de nombreuses lésions liées à la maladie sont apparues « au niveau du pénis, de l’anus et du pharynx », précise-t-il.
Le virus monkeypox n’est toutefois pas considéré comme une infection sexuellement transmissible (IST) car celles-ci sont caractérisées par la contamination par le biais des sécrétions sexuelles. Or, à l’heure actuelle, les recherches n’ont pas prouvé que le virus de la variole du singe était présent dans ces sécrétions.
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